Les entreprises peuvent se présenter sous différentes catégories selon l’envergure de leurs activités. On distingue notamment les grandes entreprises, les entreprises de tailles intermédiaires, les petites et moyennes entreprises, les très petites entreprises et les micro-entreprises. Quelles sont leurs caractéristiques ? Le point sur toutes ces catégories d’entreprise.
La grande entreprise ou GE
C’est une structure qui se caractérise par un effectif important et un chiffre d’affaires élevé. D’après le décret d’application n° 2008-1354 de l’article 51 de la loi de modernisation de l’économie, une grande entreprise doit au moins compter 5 000 salariés et génère un chiffre d’affaires annuel de plus de 2 milliards d’euros. Il ne s’agit cependant pas de critères cumulatifs, tant que l’une de ces conditions est remplie, la structure est considérée de fait comme une GE. Ainsi, si une entreprise enregistre un chiffre d’affaires de plus de 2 milliards d’euros, mais ne compte que 2 000 employés, elle fait partie des GE. La présence des GE permet souvent aux PME d’exister, dans la mesure où elles constituent la source du système de sous-traitance.
L’entreprise de taille intermédiaire ou ETI
Toujours selon l’article 51 de la loi de modernisation de l’économie entrée en vigueur en 2008, l’entreprise de taille intermédiaire ou ETI est une structure employant des salariés dont le nombre varie entre 250 et 4 999 personnes. L’autre critère permettant de classer une entreprise dans la catégorie des ETI concerne son chiffre d’affaires qui se situera entre 50 millions et 1,5 milliard d’euros pour un bilan allant de 43 millions à 2 milliards d’euros. Les ETI se trouvent majoritairement dans les grandes villes et opèrent dans le secteur industriel, commercial, dans le transport ou dans les services aux entreprises.
Les petites et moyennes entreprises ou PME
Par définition, une PME est une entreprise qui emploie entre 10 et 250 salariés et qui génère un chiffre d’affaires de moins de 50 millions d’euros. Ces deux critères doivent être réunis pour qu’une entreprise soit considérée comme une PME. Ces entreprises constituent la catégorie d’entreprises la plus répandue en France, représentant la majorité des structures installées dans le pays. De ce fait, les PME réalisent à elles seules à peu près un tiers de chiffre d’affaires pour l’ensemble des entreprises françaises. Connues pour la centralisation de la gestion de la société, les PME s’avèrent plus flexibles que les grandes organisations, ce qui constitue un véritable atout. Disposant de compétences pointues dans leurs domaines, elles assurent généralement des missions de sous-traitance conférées par les grandes multinationales.
On a souvent tendance à confondre PME et PMI (Petite et Moyenne Industrie). S’il est vrai qu’elles appartiennent à la même catégorie et se caractérisent par les mêmes critères d’effectif et de chiffre d’affaires, la PMI fait référence à une organisation à vocation purement industrielle.
Les très petites entreprises ou TPE
Une organisation est classée parmi les TPE lorsqu’elle emploie moins de 10 salariés et lorsque son chiffre d’affaires annuel ou son bilan total est de moins de 2 millions d’euros. À noter que si ce chiffre d’affaires venait à augmenter et dépasser le seuil des 2 millions d’euros, l’entreprise est redéfinie comme étant une PME. Il faut savoir que depuis la loi de 2008 sur la modernisation de l’économie, les TPE ont été requalifiées de microentreprises ou MIC. Attention toutefois à ne pas confondre la microentreprise avec le régime fiscal de la micro-entreprise qui désigne l’auto-entreprise. Dans la majorité des cas, les TPE sont des entreprises individuelles qui n’emploient pas de salariés. Cette catégorie est souvent sollicitée par les artisans et les professionnels libéraux qui souhaitent démarrer une entreprise sans avoir besoin de ressources importantes.